Fenêtre sur
Poème du ferrailleur à la rose-Tenere
Tu es ma très-passante…
Tu m’as rendu à ma poussière
à l’argile de mes mains…
Que ton œil
assombri de passante en passante
soit de lumières ou de stuc coupant la faim des mendigots
tu oses pousser ton chemin
vers le coin le plus vierge et le plus essentiel
de ma poitrine…
C’est un jardin qui s’ouvre
la ville est à son comble…
Je ne regimbe pas contre ton ombre qui avance
qui s’empare de ses roses
car contre toute attente elle leur donne une aura
(et mon cœur citadin
ne se soulève plus avec son bruit de tôle)
Je les cueille ce matin d’une main enfantine
te les tends en miroir mon beau fantôme pour que tu t’y maquilles…
Va… les rues t’attendent…
Si vous souhaitez contacter l'auteur ou laisser un commentaire
Site de poésie moderne et contemporaine: présentation d'une oeuvre personnelle, une fenêtre sur le dernier recueil publié, une ouverture sur la poésie surréaliste, toutes les publications de l'auteur, lecture audio de poètes français.